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Saint Augustin

Œuvres, III

Philosophie, catéchèse, polémique

Trad. du latin par Jean-Yves Boriaud, Jean-Louis Dumas, Sophie Dupuy-Trudelle, Jean Foubert et Henri-Pierre Tardif de Lagneau. Édition publiée sous la direction de Lucien Jerphagnon avec la collaboration de Sophie Astic, Jean-Yves Boriaud, Jean-Louis Dumas, Sophie Dupuy-Trudelle, Jean Foubert et Henri-Pierre Tardif de Lagneau Feuilleter le livre

Parution le 13 Février 2002
Bibliothèque de la Pléiade, n° 483
Achevé d'imprimer le 14 Janvier 2002
1472 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

71.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070115136
Code distributeur : A11513
GENCOD : 9782070115136

Ce volume contient

Enseigner le christianisme - La Catéchèse des débutants - La Nature du bien contre les manichéens - La Trinité - La Nature et la Grâce - La Grâce du Christ et le Péché originel - La Grâce et le Libre Arbitre - La Réprimande et le Secours divin - La Prédestination des saints - Le Don de la persévérance.

Ce volume vient en quelque sorte résumer le parcours d'Augustin. Les œuvres qu'il rassemble sont celles d'un pasteur, philosophe de surcroît, qui ne reniera jamais une exigence : l'exercice de l'intelligence dans l'approche du mystère. Les deux premiers ouvrages ouvrent une voie, en exprimant ce que devrait être toute catéchèse, tout enseignement de la Doctrina christiana. Puis Augustin, encore, s'affronte aux manichéens, et à leur système dualiste, qui mettrait l'homme hors jeu - partagé, sans choix ni liberté possibles, entre les deux principes du Bien et du Mal -, un homme qui ne serait que l'arène où s'affronteraient deux «dieux».
Vient ensuite l'un des chefs-d'œuvre d'Augustin : La Trinité. Jamais sans doute on n'est descendu aussi profondément dans l'analyse de l'homme que ne le fait Augustin pour tenter de s'approcher - de s'approcher seulement - de ce Dieu un et trine, objet de dérision pour tant de païens.
Enfin, sur la grâce, des ouvrages qui, des siècles plus tard, embrasèrent l'histoire, et sans lesquels les mouvements de la Réforme, le jansénisme et le molinisme ne sauraient être compris. Avait-on oublié qu'Augustin, dans ces textes, ne voulait donner à l'homme que sa place, toute sa place mais rien que sa place ? Faut-il intenter un procès à ses lecteurs de l'usage qu'ils en feraient ?... Augustin dirait que Dieu, et Dieu seul, reconnaîtrait les siens...