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Paul Morand

Romans

Édition publiée sous la direction de Michel Collomb avec la collaboration de Marc Dambre, Catherine Douzou, Vincent Giroud, Jacques Lecarme, Daniel-Henri Pageaux et Christian Petr Feuilleter le livre

Parution le 5 Mai 2005
Bibliothèque de la Pléiade, n° 514
Achevé d'imprimer le 30 Mars 2005
1648 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

72.00 € Acheter le livre

ISBN : 9782070116942
Code distributeur : A11694
GENCOD : 9782070116942

Ce volume contient

Lewis et Irène - Bouddha vivant - Champions du monde - France-la-Doulce - L'Homme pressé - Montociel, rajah aux Grandes Indes - Le Flagellant de Séville - Tais-toi. Appendice : Les Extravagants, scènes de la vie de bohème cosmopolite.

L'itinéraire romanesque de Paul Morand est original autant qu'imprévisible. Ses neuf romans sont des plus divers. Comme tous ses comtemporains, Morand fut marqué par la Grande Guerre, qu'il n'a pas faite. Ses personnages, eux, en reviennent et ne l'oublient pas (Lewis et Irène, 1924). Paru peu après le 6 février 1934, France-la-Doulce est le seul roman français consacré à l'industrie du cinéma, mais aussi un roman xénophobe et antisémite. En dix ans et quatre livres, le visage de l'entre-deux guerres se dessine, sourit, se creuse, grimace. L'Homme pressé relève d'une inspiration plus personnelle. Pierre Niox, cet agité accablé par la lenteur des autres, entrevoit les dangers et la vanité de sa course. Il est saisi par la hantise de la mort. Ce livre majeur paraît en 1941. Niox et Morand ont la cinquantaine. À la Libération, qui le surprend à Berne, Morand se tourne vers l'Histoire, un «merveilleux alibi» : en 1947 paraît Montociel, version morandienne de L'Homme qui voulut être roi. Puis vient Le Flagellant de Séville (1951), qui a la profondeur des œuvres de Goya. Nouveau sommet dans l'œuvre de Morand ; silence de la critique. Tais-toi (1965), portrait en creux d'un homme incapable de s'ouvrir aux autres, sera le dernier essai romanesque de Morand. Ses romans, on l'a dit, auront été divers. Ils trouvent pourtant une unité dans la force synthétique du style.